Centre pluridisciplinaire : Le milieu culturel appelé à dicter ses besoins

Nous vous présentons dans son intégralité l'article paru dans Le Canada Français dans l'édition du 22 mars 2018 par la journaliste Isabelle Laramée. 

 

 André Leclerc, de la firme Gagné Leclerc Groupe Conseil, a rencontré le milieu culturel le 15 mars dernier pour lui exposer le calendrier et les objectifs de l’étude de faisabilité de la construction d’une Maison des arts dans le Vieux-Saint-Jean où logeraient plusieurs organismes.

La rencontre au Centre d’art Trinity, organisée par le comité culturel du HautRichelieu, a permis aux organismes de rencontrer l’équipe responsable du projet commandé par la Ville et la SPEC qui déterminera les besoins de la communauté artistique.

Rappelons que l’étude réalisée au coût de 90  000$ est divisée en deux étapes. La première consiste à déterminer les besoins de la communauté et faire un plan d’affaires du projet. André Leclerc estime que la consultation du milieu sera terminée en juin, alors que le plan d’affaires et le concept du centre seront pour leur part remis pour la fin de septembre.

La deuxième partie de l’échéancier déterminera l’emplacement et l’architecture de la bâtisse. André Leclerc a d’ailleurs présenté la firme d’architecture FABG qui sera liée au projet de Saint-Jean et avec laquelle l’ingénieur de formation a réalisé de nombreux projets, notamment le Carré 150 de Victoriaville.

COMMUNAUTÉ
L’équipe d’André Leclerc entamera dans les deux prochaines semaines les entrevues individuelles avec une quinzaine d’organisations culturelles. En raison de l’engouement et des questionnements des acteurs locaux lors de la conférence, la Ville et la SPEC n’écartent pas la possibilité
d’inclure davantage d’organismes ou d’artistes à la liste de rencontres.

«Le milieu se pose des questions qui sont légitimes et clairement il souhaite être associé au projet, dit-il. C’est une bonne chose. On voit souvent le milieu être intéressé lors de nos études dans différentes villes. Ce qu’on voit moins souvent, c’est le porteur de projets qui est intéressé à ce que la consultation soit aussi exhaustive.»

Des focus groups pourraient aussi être ajoutés, informent le directeur du Service des loisirs et bibliothèques à la Ville, Mario Bastien, et le directeur général de la SPEC, Guy Boulanger, afin de s’assurer que la majorité des intervenants concernés aient l’occasion de s’exprimer. «On veut qu’à la fin les gens se reconnaissent dans le projet», appuie M. Leclerc. 

COMPLÉMENTAIRE
Si la majorité d’entre eux semblent être favorables au projet qui comprendrait une salle de spectacles multifonctionnelle à géométrie variable d’environ 250 places, une salle d’exposition, des locaux de répétition, des bureaux administratifs et un bistro, certains expriment des réserves.

C’est le cas de Lucie Sansfaçon des Amis de Trinity Church qui craint que l’ajout d’un endroit destiné aux arts nuise à sa programmation et à l’achalandage du Domaine Trinity. André Leclerc s’est d’ailleurs fait rassurant à ce sujet, tablant que le projet souhaite être en complément de l’offre actuelle.

«On veut élaborer un projet qui fonctionne en synergie et qui est complémentaire aux installations existantes, a-t-il répondu durant la période de questions. C’est sûr qu’on ne veut pas créer un centre qui créerait un vide autour. On veut renforcer ce qui existe et non pas l’affaiblir.»

AUTRES
Parmi les points apportés lors des interventions du milieu, on note l’ajout d’un espace commun de création, la conception des locaux et l’apport du volet des arts numériques et des jeux vidéo.

André Leclerc assure que les nouvelles technologies seront intégrées au projet. «Les technologies évoluent tellement rapidement qu’il faut avoir des lieux le plus ouverts afin qu’ils puissent être transformés, dit-il. Probablement, que la chose la plus importante sera d’avoir le maximum de câblage performant partout dans le lieu afin que peu importe ce qui se passe, on soit capable de travailler.» 

Impossible toutefois d’établir aussi tôt dans le projet une quelconque liste de besoins. 

 

Télévision du Haut-Richelieu 

Le directeur de la SPEC du Haut-Richelieu était également de passage à la Télévision du Haut-Richelieu pour discuter du projet de concertation du milieu culturel régional. 

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03/31/2018

« Quelle information motivante! En tant que johannais de naissance ayant déjà (bien humblement, mais c'est vrai): - Été très actif dans la vie artistique de la Ville de St-Jean-sur-Richelieu(autant en tant qu'artiste que comme travailleur/médiateur culturel, etc.); - Écrit -autour de 1996/alors à l'emploi de la MACHR- ce qui allait devenir la Politique Culturelle de ladite Ville; - Initié et co-fondé la fameuse -et durable- Art(o); - Etc., etc., etc., Je vois ce nouveau projet comme l'aboutissement logique de mes espérances. Et Guy (Boulanger), tu présentes ce projet à M'sieur Latour EXACTEMENT de la même manière qui m'a mené aux premières rencontres qui ont finalement mené à la fondation d'Art(o): LES BESOINS DU MILIEU, exprimés clairement. Le plus sincèrement du monde, BRAVO. Et pour ajouter à tout ça, une nouvelle aussi inattendue qu'inespérérée: ---> Des cet été (en juin), je reviens vivre à St-Jean. Rendu officiellement invalide suite à un grave accident de la route, mes capacités sont limitées. Mais avec la nouvelle de ce projet, je vous l'avoue: Je ne sais pas encore comment, mais c'est DE TOUT COEUR que je souhaite participer à cette aventure. D'une manière ou d'une autre. Culturellement vôtre (comme je l'écrivais souvent dans des communications officielles), Martin Robichaud Qui s'en vient déjà -dès le 4- passer au moins le mois d'avril à St-Jean, le temps de préparer le futur logement, enfin revoir les miens... et de me partir un jardin à mon goût! Au plaisir de tous et toutes vous recroiser (devant, derrière ou sur la scène)! :) »

Martin Robichaud